Les chefs d’entreprises face aux évolutions numériques et écologiques

Entreprise et aides aux employeurs

Les chefs d’entreprises face aux évolutions numériques et écologiques

L’Unédic poursuit sa réflexion sur « Le Travail en transitions » avec une nouvelle enquête sur la façon dont les chefs d’entreprise appréhendent les transitions écologique et numérique. Le premier volet de cette enquête, paru en 2023, portait sur la crise et la transition écologiques. Si cette étude s’intéressait alors au ressenti des actifs face au seul défi écologique, celle-ci reflète celui des dirigeants dans le cadre des transitions écologique et numérique.

Interrogés sur la transition écologique, les chefs d’entreprises se révèlent prêts, dans une large majorité, à gérer les effets de la transition, tout en mesurant, de façon plus limitée, l’impact sur leur activité au quotidien.

La transition numérique, présentée comme « l’intégration dans les cinq prochaines années de la technologie numérique dans l’entreprise comme l’intelligence artificielle, la robotisation, l’automatisation, l’analyse de données », semble quant à elle sans effet pour eux. Seul 1/5e des répondants augurent un impact fort du digital sur leur activité. Plus de la moitié affirme d’ailleurs se sentir prête.

Quelle que soit la nature des transitions, les réponses varient largement en fonction du secteur d’activité et de la taille de l’entreprise. De façon générale, plus les entreprises sont grandes, plus elles se sentent armées. On notera toutefois que si les secteurs de l’industrie et de la construction ne se sentent pas concernés par la transition numérique, ils se déclarent préparés aux impacts écologiques.

La formation des salariés dans ces deux domaines en particulier reste néanmoins un point d’attention majeur et les dirigeants reconnaissent avoir un rôle à jouer. Ils affirment d’ailleurs avoir un important travail à mener, afin de préparer leurs équipes, et ce, malgré les difficultés rencontrées – manque d’effectifs, coût des formations ou encore insuffisance des informations. Enfin, on retiendra qu’une large majorité des chefs d’entreprise ne considèrent pas l’intelligence artificielle comme une compétence nécessaire à leurs salariés dans leur activité.

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