Selon une étude de la Dares, 174 800 nouveaux contrats ont été signés en 2022 dans le secteur de l’insertion par l’activité économique (IAE), ce qui représente une de baisse de 4 % par rapport à 2021 (voir notre actu précédente).

Cette baisse résulte du recul (-22 %) des entrées dans les associations intermédiaires (AI). Le nombre de salariés en insertion en fin d’année est quasi stable. 

Il y a une augmentation du nombre d’entrants en ateliers et chantiers d’insertion (ACI) ainsi qu’en entreprises d’insertion (EI), où les contrats sont traditionnellement plus longs. L'accroissement de la durée moyenne des contrats en AI compense en partie la baisse du nombre de nouveaux contrats signés.

Près d’un tiers des salariés en insertion étaient demandeurs d’emploi de très longue durée à leur embauche. Au sein des AI, la majorité des salariés sont des femmes, souvent employées de service auprès de particuliers ou ouvrières non qualifiées dans le nettoyage, tandis que dans les autres structures de l’IAE, ce sont majoritairement des hommes, ouvriers non qualifiés.

Un quart des personnes embauchées en IAE résident dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) au moment de leur recrutement (24 %).

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