Les besoins en compétences à l’heure de la transition écologique

Compétences et besoins de l'économie

Les besoins en compétences à l’heure de la transition écologique

D'après une recherche lancée par le comité scientifique de l’évaluation du Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC), la Dares a publié l'étude du Céreq pour qui la transition écologique est susceptible de faire naître de nouveaux besoins en compétences. Ces derniers pourraient constituer des opportunités pour des personnes éloignées de l’emploi.

Développant un questionnement en termes de transformation du travail, le Céreq a mobilisé la notion "d’écologisation" entendue comme le processus de prise en compte des aspects de protection de l’environnement par les organisations, dans les pratiques professionnelles et ses impacts sur l’évolution des métiers.

Parmi les grands enseignements de l'étude, on notera :

  • un poids limité des emplois verts et verdissants mais une place importante des normes environnementales dans l’activité et la formation continue des salariés EDEC et RSE : instruments d’orientation et démarches volontaires d’écologisation à la portée encore limitée,
  • les transformations des métiers et des compétences varie selon les secteurs : les métiers de la vente portés par un engagement écologique explicite pour une alimentation de qualité ; des métiers du bâtiment sont encadrés par des spécifications techniques ; une tension quotidienne oscille entre écologisation et solvabilisation dans l'ESS,
  • les leviers de l’écologisation du travail sont entendues comme le processus de prise en compte des aspects de protection de l’environnement par les organisations et notamment dans les pratiques professionnelles et ses impacts sur l’évolution des métiers.
Il est aussi notable que les métiers en évolution, observés dans l’optique de transition écologique, peuvent fournir des opportunités de reconversion ou de bifurcations professionnelles, comme on l’observe chez de nombreux cordistes venus des activités de plein air, les emplois de bureau, les fromagers porteurs d’un projet de mobilisation écocitoyenne, mais aussi chez les coopérateurs des structures de l’ESS pour qui la démarche de transformation sociale induit un changement de rapport au travail.

Lire l'étude

Ajouter un commentaire sur le site