Étude sur l’itinéraire des jeunes en bac professionnel

Orientation et parcours

Étude sur l’itinéraire des jeunes en bac professionnel

« Débuter un bac pro : pour quels diplômes et quelle insertion ? », telle est la question que s’est posée le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq). Pour y répondre, il a reconstitué les parcours de 213 500 jeunes entrés dans un cursus de baccalauréat professionnel.

C’est ainsi que dans une étude parue en octobre 2023, le Céreq a mesuré les bénéfices et les risques sur l’insertion professionnelle de leur niveau de sortie, de la seconde professionnelle à l’enseignement supérieur. Il fait trois constats majeurs :

  • Plus le décrochage est précoce, plus l’insertion est difficile.
    Un tiers des jeunes qui ont entamé un cursus en bac pro sortent sans obtenir le diplôme. Le taux d’emploi varie grandement en fonction de l’année de décrochage : il est de 28% pour les sortants en seconde pro, 44% en première, et 57% en terminale, contre 70% pour les bacheliers.
  • La formation complémentaire constitue un bénéfice net pour l’insertion.
    Alors qu’un bachelier professionnel sur deux entre directement dans la vie active, ceux qui complètent une autre certification (CAP, BP, mention complémentaire…) ont en moyenne : un salaire mensuel net plus élevé de 130 euros, plus de chance d’être employé-ouvrier qualifié, et d’avoir un début de parcours professionnel moins marqué par des périodes de chômage. 
  • Les études supérieures, quant à elles, constituent « un pari risqué ».
    Bien que les bénéfices soient certains en cas de réussite dans le supérieur (salaires plus élevés, postes cadres), 41% des étudiants issus de bac pro échouent et rencontrent des conditions d’insertion proches des bacheliers entrés directement sur le marché du travail.
Consulter la publication.

Ajouter un commentaire sur le site