Pour accompagner le changement d’approche du développement et de l’usage des outils numériques, l’Opiiec avec le soutien de l'opco Atlas, a mené une réflexion prospective sur les impacts générés sur les entreprises de la branche en termes de compétences, métiers et formations.

La cartographie des métiers n’est pas fondamentalement remise en cause par les ambitions et l’obligation de diminution de l’empreinte environnementale du numérique. Mais quelques métiers « nouveaux » comme des formateurs ou responsables Green IT (l'informatique durable) émergent au sein des organisations de plus grandes tailles. 

Cinq à six connaissances / compétences clés sont en lien direct avec la diminution envisagée, soit la maîtrise du webdesign, de l’UI et l’UX design, de l’infrastructure/ du cloud, de l’écoconception logiciel ainsi que la gestion du parc IT. Les softs skills sont également affectées et plus recherchées.

Si la diminution de l'empreinte environnementale s’appuie largement sur des actions de sensibilisation, elle repose également sur un vaste panel de compétences techniques (connaissance de logiciels, du réseau/cloud et du matériel) à maîtriser.

L'étude illustre, par une matrice, les multiples leviers existants pour se sensibiliser et se former sur la diminution de l’empreinte environnementale du numérique. A noter cependant que la formation classique n’occupe aujourd’hui qu’une place marginale.

Pour accompagner les professionnels du secteur, l'étude propose un plan d’action sous 4 axes : 

• Définir et clarifier la notion d’empreinte environnementale du numérique,
• Sensibiliser l’ensemble des acteurs de l’écosystème,
• Densifier et fiabiliser l’offre de formation technique et notamment mettre en place des open badges validant les acquis des formations dans le domaine (alternative aux certifications plus complexes à créer),
• Adapter la cartographie des métiers de l’OPIIEC.

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