Emploi et insertion professionnelle
Fin de carrière des seniors : spécificités selon les métiers
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Selon une note d'analyse de France Stratégie, environ
30 % des départs en fin de carrière ne relèvent pas d’un passage immédiat de l’emploi vers la retraite.
A l'heure de la réforme de la loi Retraite (voir notre
actu), ces sorties "précoces de l’emploi" – donc hors retraite et pré-retraite – s’expliquent par trois causes principales : les raisons de
santé, le
chômage et
l’inactivité.
Elles apparaissent très hétérogènes et représentent plus de quatre départs en fin de carrière sur dix dans certains métiers, contre un sur dix pour d'autres.
Les métiers les plus concernés se trouvent dans
l’hébergement-restauration (employés polyvalents, cuisiniers), le
bâtiment (second œuvre et gros œuvre), les
services aux particuliers et aux collectivités (services à la personne, agents d’entretien) et la
manutention.
Entre 2004 et 2019, le motif premier de ces départs varie : c’est la
santé pour 30 % des caissiers et employés de libre-service, ou
l’inactivité pour un ouvrier qualifié de la manutention sur cinq.
Parmi les quinze métiers aux taux de départs précoces les plus élevés, dix figurent aussi parmi ceux dont les travailleurs déclarent le plus souvent « ne pas se sentir capables de faire le même travail jusqu’à la retraite ».
L'amélioration des conditions de travail reste un des leviers pour accroître le taux d’emploi et réduire les difficultés de recrutement dans les métiers combinant les départs précoces pour raisons de santé et les conditions de travail contraignantes.
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