Dans le cadre du plan de réduction des tensions de recrutement (voir notr dossier), l'observatoire de la métallurgie publie une analyse des tensions de recrutement sur 3 métiers : chaudronnerie, maintenance et soudage.

Dans les 3 métiers étudiés, l’accès à l’emploi est particulièrement conditionné par la maîtrise de compétences techniques. Les référentiels de formation ont fait apparaître plusieurs constats : il existe déjà une grande variété des certifications (titres, diplômes, CQP) pour accéder aux métiers de chaudronnier, soudeur ou technicien de maintenance. Cette richesse limite cependant la lisibilité de l’offre et des enjeux associés au niveau territorial auprès des non-spécialistes.

La complexité des évolutions technologiques, notamment au niveau du technicien de maintenance, questionne quant à la capacité à obtenir une réponse de formation valable à toutes les demandes des entreprises et incite à un accompagnement particulier des publics formés.

L’étude pointe aussi la grande faiblesse de la formation initiale pour les soudeurs contrairement à celle accordée pour les métiers de chaudronnier et de technicien de maintenance industrielle : sur 20 nouveaux soudeurs formés, un seul provient de la formation initiale en 2019.

Le développement des flux de formation dépend de plusieurs conditions : l’amélioration du taux de remplissage des sections existantes et le développement des capacités de formation là où cela est nécessaire et possible grâce à l’extension de locaux le cas échéant, le recrutement de formateurs et l’acquisition de moyens pédagogiques.

Quatre axes clés de préconisations sont évoqués :

• renforcer le pilotage de l'ensemble de l'ensemble de l'effort de valorisation des métiers et des certifications,
• développer les actions de promotion des métiers et des formations auprès des publics cibles définis par la branche,
• développer l'offre et l'effort de formation dans les territoires,
• développer les processus qualifiants et la gestion interne des compétences par les pme.

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