L'Opiiec a publié une étude afin de permettre à la branche des Bureaux d’études techniques, cabinets d’ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils d’identifier les actions à mettre en place sur les volets emploi, compétences et formation pour accompagner les évolutions et transformations en cours sur les entreprises et les salariés et de proposer des pistes d’actions.

Les objectifs de cette étude ont été en autre de :

• Faire un état des lieux des compétences relatives à l’exposition culturelle et aux lieux d’expositions culturelles en France ;
• Faire un bilan des compétences attendues par les professionnels en matière d’exposition culturelle sur l'ensemble des métiers sur 3 à 5 ans ;
• Cartographier et évaluer l'offre de formation initiale et professionnelle existante en France ;
• Mettre en perspective les compétences attendues avec l’offre de formation actuelle et son développement prévisionnel sur 3 à 5 ans.

9 métiers sur 19 évalués par les sondés sont jugés stables en termes d’emploi et à la fois en mutation en termes de compétences à mobiliser. L’effectif devrait globalement croître dans les années à venir, mais de manière raisonnée.

Les métiers qui anticipent la plus forte croissance sont liés à la transition environnementale (consultant en environnement / écoconception) ou à l’intégration croissante du numérique (Producteur contenus audiovisuels, multimédias et numériques, ingénieurs équipements audiovisuels, multimédias et numériques, ingénieurs techniques).

En revanche, les métiers jugés les plus en mutation sont globalement les métiers plus traditionnels de l’exposition (commissaire d’exposition, muséographe, scénographe, concepteurs contenus audiovisuels, multimédias et numériques, programmiste, consultant en conservation préventive, consultant en environnement, designer graphique et les designer (mobilier, services...).

Pour les formations continues, en dehors des métiers techniques et non spécifiques à l’exposition (ingénieur son, conception multimédia...), ils déplorent une offre souvent insuffisante. Les personnes interrogées soulignent le fait de se former eux-mêmes en assistant à des conférences, à des tables rondes et au contact d’autres professionnels, mais rarement via de la formation au sens traditionnel.

Six blocs de compétences prioritaires ont été identifiés pour faire face aux nouvelles tendances dans le secteur : 

• La gestion de la problématique environnementale, 
• Les questions réglementaires et administratives,
• Le management et la gestion de projets,
• La gestion budgétaire,
• L’expérimentation des innovations numériques,
• La compréhension des attentes du publics grâce à des études en sciences cognitives.

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