En Nouvelle-Aquitaine, 45 % de l’emploi se situe dans les 5 plus grandes zones d’emploi en 2019 : Bordeaux, Bayonne, Poitiers, Pau et Limoges.

Dans une étude publiée par la Dreets Nouvelle-Aquitaine, sur près de 40 ans, une dynamique de l’emploi, différenciée par fonction mais aussi par zones géographiques, a transformé la région tant du point de vue de la nature des activités exercées que de la localisation de ces dernières mais aussi en termes d’évolution de la population.

Il y a eu une recomposition de l’emploi marquée par un fort recul des fonctions de production, et notamment des fonctions de l’agriculture avec une perte de 177 000 emplois agricoles. Accompagnant le développement des fonctions présentielles, les fonctions métropolitaines ont fortement augmenté sur la même période, avec une forte concentration sur la zone d’emploi de Bordeaux.

La forte progression des emplois présentiels est principalement le fait de deux fonctions : les fonctions sanitaires et sociales, dont le volume d’emploi a augmenté de 179% entre 1982 et 2019, pour atteindre presque 258 000 emplois, représentant un quart de l’emploi présentiel (contre 16% en 1982). La deuxième forte progression observée, +90%, concerne les services de proximité (+91%) représentant 24% des emplois présentiels en 2019.

Rapporté à l’évolution démographique, le développement des zones d’emploi de la région Nouvelle-Aquitaine présente une opposition importante entre la façade atlantique et l’est de la région, avec les zones d’emploi de Dax, La Teste-de-Buch, la Rochelle, Royan avec à la fois une forte augmentation de l’emploi et de la population. A l’inverse, les zones d’emploi de Guéret (23), Saint-Junien (87), Ussel et Tulle (19) présentent une baisse d’emploi et de population assez marquée.

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