Entre 2014 et 2021, la part des formations de remise à niveau est passée de 4 à 8 % des entrées en formation des demandeurs d’emploi. Ces formations, variées, ont vocation à être, dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences (PIC), l’élément majeur du parcours de formation sans rupture pour les jeunes ou les demandeurs d’emploi les moins qualifiés. Leur but est d’acquérir, ou de retrouver, des compétences ou des techniques transversales à une large gamme de métiers. La durée des transitions entre deux formations est réduite afin d’augmenter la disponibilité du chercheur d’emploi.

L’Unédic a analysé au niveau national les parcours des demandeurs d’emploi qui suivent ce type particulier de formations, en les comparant à ceux ayant suivi un autre type de formation. Et leur évolution depuis le début de la mise en œuvre du PIC est mise en évidence.

L’étude montre que les bénéficiaires sont moins diplômés et plus âgés (23 % ont plus de 50 ans contre 16 %), et qu’ils sont moins fréquemment allocataires de l’Assurance chômage. Ceux ayant débuté leur remise à niveau durant le PIC suivent plus souvent une autre formation à la suite. Près de la moitié des remises à niveau donnent lieu à une mise en parcours, majoritairement vers une formation ayant le même objectif, moins fréquemment vers une formation certifiante.

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