Métiers du coaching professionnel et de la supervision

Compétences et besoins de l'économie

Métiers du coaching professionnel et de la supervision

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Cette actualité est archivée depuis le 02/11/2024, elle peut néanmoins rester valide.

Le marché du coaching et de la supervision professionnels continue de croître et se développer avec l’arrivée de nouveaux entrants provoquant l’adaptation des acteurs historiques. Cette croissance du marché s’accompagne d’une préoccupation autour des questions de recrutement et de fidélisation des clients.

Aussi, l’OPIIEC a souhaité faire une analyse prospective afin de permettre aux entreprises de la branche d’identifier les métiers et compétences clés de demain et d’anticiper sur d’éventuels besoins en formation dans les prochaines années. Les activités des coachs se diversifient.

Certains coachs se revendiquent trop rapidement « superviseurs » sans être suffisamment aguerris dans leur métier. Le coaching individuel demeure l’activité majeure mais les coachings d’équipe et d’organisation se développent au fil des ans. L’émergence des plateformes a fait exploser la demande de coaching en distanciel, généralement moins coûteux et plus facile à mettre en place.

Ces évolutions questionnent sur la qualité des prestations. De nouvelles compétences s’imposent : appropriation des outils digitaux, compétence relationnelle, adoption de la posture de coachs, établissement d’un cadre bien clair mais aussi connaissance du milieu professionnel, parité avec les clients et écoute active.

Pour l’OPIIEC, l’offre de formation initiale et continue est conséquente et de qualité. Accréditation des formations et certification des coachs se développent pour clarifier l’offre.

3 axes de travail sont proposés pour structurer la profession afin de développer sa lisibilité et renforcer sa reconnaissance : 
  • la communication sur le coaching professionnel,
  • la formation pour développer des modules de formations manquants actuellement,
  • la performance individuelle via l’appartenance aux organisations professionnelles.
S’agissant de la formation, il est proposé de :
  • Créer de nouveaux modules de formation en complément des modules existants : développement commercial / entrepreneuriat et digital,
  • Rendre l’offre de formation plus lisible pour un observateur extérieur au monde du coaching…
  • S'assurer d'un contenu de formation suffisant autour des thèmes "digital" et "entrepreneuriat" parmi les formations certifiées,
  • Inscrire progressivement au répertoire spécifique de France Compétences les formations des écoles de supervision.
Des avancées significatives ont été réalisées : enregistrement de titres « coach professionnel » par différents organismes certificateurs, élaboration de référentiels, régulation du métier par les associations professionnelles. Malgré cela, l’image de ces métiers reste mal définie en termes de compétences, de métier et de cadre d’exercice.

Les coachs professionnels en exerçant un métier non réglementé mais disposant d’un titre RNCP ont besoin d’étayer et d’argumenter les données permettant la clarification des métiers du coaching et de la supervision. Ils ont besoin de clarifier également, en croisant les besoins des acteurs (clients, bénéficiaires, professionnels…), les compétences essentielles et les conditions indispensables au développement de la professionnalisation.

La profession est majoritairement féminine, elles représentent 67% des coachs professionnels.

Parmi les qualités et soft-skills plus traditionnels, la compétence relationnelle, l’adoption de la posture de coachs et l’établissement d’un cadre bien clair sont toujours largement plébiscités par les clients. Les associations professionnelles mettent en exergue un panel de compétences à travers leurs codes de déontologie. Elles sont similaires d’une association à l’autre et témoignent d’une anticipation éclairée des besoins futurs. Parmi les compétences les plus importantes, on relève la connaissance du milieu professionnel, la parité avec les clients et l’écoute active.

L’offre de formation initiale et continue est conséquente et de qualité. Plus de 80 organismes de formation de coaching ont été recensés. Ils se distinguent par leur spécialité ou non (PNL, analyse transactionnelle...), la durée de leur cursus, leur tarif et leur mode d’enseignement (présentiel, distanciel).

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