Mise en œuvre du contrat d’engagement pour les jeunes en rupture

Emploi et insertion professionnelle

Mise en œuvre du contrat d’engagement pour les jeunes en rupture

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Des parcours spécifiques vont être proposés comme prévu dans le cadre du CEJ pour des « Jeunes en rupture » (jeunes sans revenu et éloignés du SPE depuis au moins 5 mois).

Ils reprendront des caractéristiques du CEJ (voir notre fiche technique), mais seront adaptés au public visé en fonction de ses difficultés :

  • après une étape de repérage, doit être instaurée, préalablement à l’entrée en CEJ, une étape de remobilisation ;
  • ensuite, ces parcours spécifiques seront marqués par :
    - une progressivité plus forte de la mise en action, selon les besoins et capacités des jeunes. Le rythme et la nature des activités proposées pourront ainsi être adaptés ;
    - des actions adaptées à chacun, visant l’insertion professionnelle, mais aussi la levée de l’ensemble des points périphériques bloquants ;
    - un accompagnement individuel poussé, visant notamment à prévenir les ruptures d’accompagnement ;
    - un accompagnement qui se poursuit, le cas échéant, à l’issue du CEJ, dans les conditions de droit commun.
Le SPE s’appuiera sur des associations déjà en contact avec ces jeunes, en leur proposant un accompagnement sur-mesure, mais aussi des solutions adaptées à leur situation via 3 axes :

  • valoriser des accompagnements existants, notamment ceux mis en place par les lauréats des appels à projets (AAP) « 100% inclusion » et « Repérer et remobiliser les publics invisibles et en priorité les plus jeunes d’entre eux » financés dans le cadre du PIC. Une prolongation ou une extension des meilleurs projets jusqu’à mi-2023 est envisagée ;
  • proposer une offre « CEJ » spécifique via un appel à projets régional, permettant d'offrir aux jeunes en rupture, en lien avec les missions locales, un accompagnement global sur des volets en matière de santé, logement et mobilité, en amont et pendant le CEJ, assuré conjointement par le lauréat de l’appel à projets et une mission locale ;
  • compléter ces offres d’une offre « CEJ » dédiée aux jeunes en grande difficulté portée par des opérateurs publics ou privés.
Pour répondre aux besoins d’urgence des jeunes en amont de l’ouverture de l’allocation CEJ, des aides financières de droit commun peuvent être mobilisées. Les missions locales, sur la demande des porteurs, pourront notamment actionner le Fonds d’aide aux jeunes (FAJ). Les réseaux constitués de distribution alimentaire du territoire pourront aussi être sollicités.

Circulaire 2022/117 du 22 avril 2022