Organisation et compétences dans l'usine du futur

Compétences et besoins de l'économie

Organisation et compétences dans l'usine du futur

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Cette actualité est archivée depuis le 09/09/2021, elle peut néanmoins rester valide.

La Fabrique de l'industrie publie une étude intitulée "Organisation et compétences dans l'usine du futur". Elle se penche sur les conséquences de la montée en puissance des nouvelles technologies sur le monde du travail : hausse de la productivité, uniformisation des tâches, polarisation des actifs et des emplois.

A partir d'une vingtaine de témoignages d'experts et de dirigeants d'entreprises manufacturières, ce document identifie des pratiques émergentes d’organisation du travail et de gestion des compétences dans les usines qui modernisent avec succès leur outil de production. Ces entreprises sont plutôt à l’avant-garde et ne sont donc pas forcément représentatives de l’ensemble des usines françaises.

L’usine évolue vers une organisation apprenante, combinant développement de l’autonomie des opérateurs, rationalisation des processus (lean manufacturing) et intégration de technologies avancées. Cette transformation passe non seulement par l’introduction de technologies, mais surtout par une évolution vers un modèle d’organisation plus apprenante, permettant de réduire les temps de contrôle et de décision de la chaîne managériale (autonomie), d’encourager les salariés à s’exprimer sur leur tâche et leur poste (amélioration continue), et de libérer les énergies et la créativité (innovation).

Pour faire face aux difficultés de recrutement dans les métiers de production, les entreprises sont amenées à embaucher et gérer les carrières en s’appuyant davantage sur le potentiel des personnes (capacités, savoir-être, appétences) que sur les compétences visibles sur leur CV, et en accompagnant les talents dans la durée (soutien aux projets personnels, intrapreneuriat).

Les compétences métiers ne représentent qu’une partie de cet effort de formation ; le reste est consacré au développement des savoir-être, des capacités relationnelles et d’une culture numérique.

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