Difficultés de recrutement dans l'habillement et digitalisation au coeur des préoccupations du commerce non alimentaire

Compétences et besoins de l'économie

Difficultés de recrutement dans l'habillement et digitalisation au coeur des préoccupations du commerce non alimentaire

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Le Forco fournit des indicateurs clés issus de son observatoire prospectif sur le secteur du Commerce succursaliste de l'habillement en 2018 : avec 51 % des salariés travaillant dans des entreprises de 1 000 salariés et plus, cette branche est très féminisée (81 % de femmes en 2017). 70 % des salariés ont 35 ans ou moins.
Les entreprises du commerce succursaliste de l’habillement n’ont pas de métiers en tension. En revanche, elles rencontrent des difficultés à attirer ou à recruter pour certains métiers, certains profils ou sur certains territoires.

Du côté du commerce de détail non alimentaire, regroupant notamment la maroquinerie, la coutellerie, les arts de la table, la droguerie, les antiquités et brocantes, les jouets, les instruments de musique, le nombre d'entreprises a diminué de 3 % entre 2016 et 2017. 94% sont des TPE.
Un employé-ouvrier sur deux a moins de 35 ans. En moyenne, 70 % des salariés travaillent à temps complet. Les femmes sont plus nombreuses à exercer à temps partiel (38 %). Environ 1 tiers des recrutements se fait en CDI.

48 % des bénéficiaires d'un contrat d'apprentissage sont répartis dans 4 régions dont la Nouvelle-Aquitaine avec 167 candidats.
Si globalement l’effectif salarié de la branche augmente fortement, grâce aux établissements de plus de 50 salariés, le secteur du jouet voit son nombre de salariés se réduire. Les salariés sont plus jeunes que dans les autres branches du commerce. Les contrats d'apprentissage sont surreprésentés en Nouvelle-Aquitaine.

La transition digitale implique pour les entreprises une triple adaptation : à la maturité et au niveau de généralisation des outils digitaux, aux pratiques digitales des consommateurs, aux compétences des salariés et à l’organisation du travail. Si certains métiers requièrent des compétences pointues et rares, d’autres nécessitent la maîtrise d’un socle de "soft-skills".