Plan santé : les mesures sur la formation et les métiers de la santé

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Plan santé : les mesures sur la formation et les métiers de la santé

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Intitulé « Ma santé 2022 : un engagement collectif », le plan santé présenté le 18 septembre 2018 est doté d’une enveloppe de 3,42 milliards d’euros sur la période 2019-2022, dont 420 millions d’euros consacrés à l’évolution des formations et des métiers des professionnels de santé.
Les principales mesures dans ces domaines sont les suivantes :
  • Suppression du numerus clausus et refonte des premiers cycles des études en santé. Le numerus clausus d’accès aux études de médecine, maïeutique, pharmacie et odontologie sera supprimé en 2020. Le recrutement des étudiants se fera de façon progressive au cours du premier cycle et à partir de cursus diversifiés
  • Réforme du 2e cycle des études médicales et suppression de l’épreuve classante nationale (ECN) pour les étudiants en médecine
  • Suppression du concours d’accès aux IFSI (Instituts de formation en soins infirmiers) dès 2019 et admission dans ces instituts via Parcoursup.
  • Poursuite de l’intégration progressive de toutes les formations en santé dans l’université. Les concertations engagées dans le cadre de l’universitarisation de toutes les formations se poursuivront et de nouvelles formations de niveau Master pour les professions paramédicales seront mises en place.
  • Reconnaissance statutaire de la pratique avancée infirmière et extension à d’autres domaines d’intervention, dont la psychiatrie dès 2019. Cette forme d’exercice permet à des professionnels paramédicaux de se voir reconnaître des compétences relevant réglementairement des médecins.
  • Augmentation du nombre de stages en santé mentale pendant les études de médecine générale pour qu’à terme chaque étudiant en médecine générale ait eu une expérience dans le champ de la psychiatrie et de la santé mentale.
  • Actualisation des référentiels d’activités/compétences et de formation des aides soignants afin de mieux répondre aux réalités de leur exercice
  • Développement de la formation d’assistant de soins en gérontologie afin d’améliorer les conditions de formation et la reconnaissance des professionnels exerçant dans ces secteurs
  • Actualisation des référentiels de compétences et de formation pour les fonctions d’encadrement et d’animation d’équipes professionnelles, et développement de dispositifs de détection des professionnels présentant des aptitudes pour l’exercice de responsabilités managériales
  • Création d’un statut unique de praticien hospitalier, associé à la suppression du concours de praticien hospitalier, pour faciliter l’entrée dans la carrière, diversifier les parcours professionnels (reconnaissances des valences non cliniques) et faciliter l’exercice mixte.
  • Création du métier d’assistant médical. Les assistants médicaux assureront des missions d’assistance des médecins généralistes et d’aide au parcours des patients (accueil des patients, recueil de données relatives à l’état de santé des patients, mise à jour des dossiers et gestion de l’aval de la consultation…). Il est prévu la création et le financement de 4 000 postes d’assistants médicaux à l’horizon 2022.
L’ensemble de la réforme des études de santé et tous les enjeux liés à la formation des professionnels de santé sera co-piloté par le ministère des solidarités et de la santé et par le ministère de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation. 
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Commentaires

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  • Delphine

    Bonjour, Je souhaite avoir des informations concernant la formation d'assistant médical. Merci