Le processus de transformation digitale des organismes de formation est en cours. La formation digitale contribue au chiffre d’affaires de près de la moitié d’entre eux. Une étude sur l’impact de la digitalisation a été réalisée par la branche des organismes de formation privés, via son observatoire ; elle présente une identification des enjeux ainsi qu’une analyse des impacts.

Tous les métiers de la formation sont affectés par la digitalisation ; il est nécessaire d’adapter et créer des compétences. Le formateur doit transformer l’approche pédagogique, intégrer les nouveaux outils, adapter sa relation à l’apprenant. L’ingénierie et l’animation se voient également modifiées. La filière support (administratif, systèmes d’information et management) doit implémenter les outils, faire évoluer le modèle économique et accompagner au changement. La filière développement doit adapter ses modes de veille, de communication et de vente. Ces transformations sont corrélées, elles ne peuvent être menées indépendamment.

Cette évolution remet en question le modèle économique ; les investissements, coûts et modes de fonctionnement sont modifiés. La question d’un nouveau mode de financement ou l’abaissement de l’heure-stagiaire sont à envisager.

Des freins à la transformation subsistent. Les plus évoqués par les OF sont le manque de compétences spécifiques à la conception et l’utilisation des outils, le coût des investissements et le manque de temps. La digitalisation entraîne diverses difficultés dans sa mise en œuvre (besoins d’information et d’accompagnement, notamment) et dans le domaine des GRH (déficit des compétences et adaptation des postes). Pour la majorité des acteurs de la formation, cette transition est irréversible et représente une opportunité de marché.

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