Quel avenir pour le métier de fleuriste ?

Compétences et besoins de l'économie

Quel avenir pour le métier de fleuriste ?

ARCHIVE

Cette actualité est archivée depuis le 05/09/2013, elle peut néanmoins rester valide.

Un contrat d'études prospectives du secteur des fleuristes a été réalisé dans le cadre d'un partenariat entre le ministère du Travail et les partenaires sociaux de la branche des fleuristes de la vente et des services des animaux familiers. Il fait un état des lieux de la situation économique et sociale du secteur, fournit des données sur l'emploi et la formation et met en lumière les problématiques de la branche en matière de ressources humaines. Enfin, des préconisations en matière de politique des ressources humaines et de formation sont émises, ainsi qu'une définition du cadre opérationnel de la GPEC.
Un point est noté : la progressive dévalorisation du CAP en tant que diplôme d’entrée sur le marché de l’emploi. Les compétences acquises par ce diplôme sont considérées comme largement insuffisantes par les employeurs, surtout au niveau commercial et niveau général. D'autre part, le métier est ressenti comme peu valorisant, notamment par les prescripteurs auprès des jeunes et le choix de se former au métier de la fleuristerie est souvent un pis-aller plus qu’un choix réel, ce qui rend plus difficiles à vivre les contraintes du métier (horaires, jours d’ouverture, pénibilité.

Le métier, s'il n'est pas directement menacé, est amené à évoluer vers des compétences plus poussées :
- des compétences techniques et marketing liées à Internet
- des compétences liées à une demande de davantage de technicité, de conseil et d'expertise
- des compétences de créativité liées à la décoration florale
- des compétences liées au management et à la définition d'une stratégie ou d'une vision d'entreprise fédératrice.

Consulter le CEP