La mobilité internationale des jeunes repart

Emploi et insertion professionnelle

La mobilité internationale des jeunes repart

D'après le baromètre de l'Injep publié en décembre 2022, 44 % des 18-30 ans ont effectué un séjour à l’étranger pour une période d’au moins quinze jours consécutifs, hors vacances, au cours des cinq dernières années. Il s’agit du plus haut niveau observé depuis la mise en place de cet indicateur en 2016. Ce taux de départ « record » serait lié au report en 2021 des séjours annulés en 2020 en raison de la crise sanitaire du Covid-19.

Au-delà de l’effet de rattrapage, les projets de mobilité internationale restent fragilisés par la crise sanitaire, qu’il s’agisse de ses conséquences directes ou indirectes. Les jeunes sont proportionnellement moins nombreux que par le passé à projeter un séjour à l’étranger à l’horizon des cinq prochaines années. Pour les candidats au départ, l’Europe et plus particulièrement l’Espagne restent les destinations privilégiées.

En 2022, la mobilité internationale des 18-30 ans reste principalement inscrite dans un parcours de formation. Comme les années précédentes, ce sont les jeunes les plus diplômés qui sont le plus partis à l’étranger. L’écart entre les diplômés du supérieur et les titulaires d’un diplôme de niveau BEP ou CAP s’est même accentué par rapport à 2020.

L’accès à l’information constitue toujours un enjeu majeur pour le développement de la mobilité internationale : un jeune sur deux pense ne pas être suffisamment informé sur les opportunités de séjour à l’étranger. Les jeunes ayant effectué un séjour international l’ont financé, dans plus d’un cas sur deux, avec l’aide de leur famille. Mais près d’un jeune sur deux a eu accès à une source de financement extérieure. La bourse Erasmus+ bénéficie de la plus grande notoriété.

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