Emploi et insertion professionnelle
Premier rapport d’étape sur le contrat d'engagement jeune
Le Conseil d'orientation des politiques de jeunesse (COJ) a remis un rapport d'étape mi-décembre sur la mise en œuvre du Contrat d'engagement jeune dont les premiers résultats sont encourageants.
Il formule 60 propositions et en appelle à une meilleure prise en compte des jeunes en rupture, notamment par le renouvellement de l'appel à projets dédié et son ouverture aux collectivités.
Lancé en mars 2022 par les missions locales et Pôle emploi, ce dispositif a pris la suite de la Garantie jeunes comme étant l'outil privilégié de soutien à l'insertion professionnelle des 16-25 ans en difficulté. (voir notre
fiche technique).
Pour le COJ, il s'agit d'un
changement de métier pour les conseillers concernés, du fait de la nécessité de programmations hebdomadaires d’activités. Des retours du terrain montrent que cette évolution peut être perçue différemment selon les conseillers, certains valorisant "un parcours très motivant" et d'autres mettant l'accent sur le caractère obligatoire des heures d'activités.
Plus de 250.000 contrats étaient signés au 30 novembre 2022, sachant que l'objectif du gouvernement était d'atteindre 300 000 signatures (200 000 contrats suivis par les missions locales et 100 000 par Pôle emploi).
Toutefois, les conditions de mise en marche du dispositif ont conduit les opérateurs à positionner en priorité les jeunes connus du service public, soit environ
trois quarts des bénéficiaires déjà connus au moment du lancement du contrat d'engagement jeune.
Concernant les problématiques liées à la mobilité, le COJ propose de mettre en place une
concertation avec les collectivités, suggérant de
pallier le manque d'offre de services par l'expérimentation de tiers-lieux qui seraient "mis à disposition des acteurs du CEJ" dans les territoires.
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