Les microcertifications : une réponse rapide aux besoins de compétences

Compétences et besoins de l'économie

Les microcertifications : une réponse rapide aux besoins de compétences

Alors que le conseil de l’Union européenne a formulé, en mai, des recommandation sur une approche européenne des microcertifications pour l’apprentissage tout au long de la vie et l’employabilité, le Cedefop a publié en juin 2022 une note d’information complémentaire qui donne des clés de compréhension sur les microcertifications, aussi appelées badges, micro-titres, certifications partielles/supplémentaires ou encore certificats modulaires.

Les microcertifications ont vocation à compléter les systèmes formels d’éducation et de formation, qui sont parfois lents pour répondre aux évolutions rapides du marché du travail. Elles peuvent améliorer l’employabilité et apporter une réponse rapide aux besoins et pénuries de compétences, tout en favorisant l’apprentissage tout au long de la vie.

En effet, les microcertifications permettent de certifier l’apprentissage dans des domaines où les certifications formelles sont encore limitées, voire inexistantes (par exemple : l’intelligence artificielle, les nanotechnologies ou l’internet des objets).

Elles permettent aux adultes de progresser professionnellement ou de changer de carrière. Elles peuvent être émises rapidement et sous différents formats (en ligne ou selon une approche hybride...).

Cette souplesse peut permettre aux adultes de faire valider et reconnaître plus facilement, et à moindre coût, les compétences qu’ils ont acquises de manière informelle.

Les microcertifications s’adressent en priorité aux adultes qualifiés ou ayant une expérience professionnelle. Elles sont émises par des prestataires publics et privés, comme les grandes entreprises ou les plateformes d’apprentissage en ligne. De nombreux secteurs proposant des programmes et des certifications génériques en offrent également.

Pour le Cedefop, la possibilité d’ «empiler» les certifications pourraient être intéressants pour la transition de l’Union Européenne vers une économie verte et numérique et pour les nouveaux besoins en compétences qui en découlent dans les formations et les secteurs traditionnels.

Consulter la note du Cedefop

Ajouter un commentaire sur le site