Reconversions professionnelles : des propositions pour mieux les accompagner

Orientation et parcours

Reconversions professionnelles : des propositions pour mieux les accompagner

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Les Français, par comparaison aux autres européens, sont les salariés qui restent le plus longtemps dans une entreprise, 11 années en moyenne.
La volonté de changer de travail est bien présente mais la démarche est une toute autre affaire et l'engagement ne va pas de soi. Selon l'Institut Montaigne, pour que la France reste compétitive économiquement, il faut faciliter encore plus les transitions professionnelles et renforcer l'accompagnement aux changements de carrière.

"Les entreprises qui sauront encadrer l’évolution des compétences de leurs salariés et les pays qui réussiront le mieux l’appariement entre offre et demande sur le marché du travail seront les plus compétitifs à l’avenir. En ce sens, saisir l’enjeu des reconversions professionnelles est une priorité nationale en matière de politiques publiques d’emploi et de formations", explique Franck Morel, expert en droit du travail et auteur de la note de l'Institut Montaigne de février 2022. 

Dans cette note, l'Insitut Montaigne formule 16 propositions pour répondre aux besoins croissants de reconversion professionnelle depuis la crise sanitaire et aux impacts économiques qu'elle a et va encore engendrer, et notamment :

  • Engager l’expérimentation demandée par les partenaires sociaux liant achat de certaines formations hors RNCP via le CPF à la validation du CEP,
  • Engager un travail d’analyse des mobilités professionnelles afin de favoriser l’identification des compétences transversales et transférables clés sur lesquelles les recruteurs s’appuient,
  • Réorienter le recours au CPF vers des formations qualifiantes, pour lesquelles des débouchés professionnels sont bien identifiés,
  • Mettre en place une aide spécifique mobilisable par les CEP pour les formations ne pouvant être prises en charge par le CPF mais participant à un projet de mobilité professionnelle validé (permis de conduire, apprentissage des langues, création ou reprise d’entreprises),
  • Promouvoir un dispositif de seconde chance à destination des moins qualifiés via un abondement supplémentaire versé en l’absence de formation diplômante ou certifiante ou de changement d’emploi dans les dix dernières années
  • Viser à généraliser le recours à un passeport des compétences digitalisé intégrant la valorisation des pratiques professionnelles pour tous les actifs et favorisant une approche par blocs de compétences,
  • Renforcer les mécanismes de reconversion professionnelle en sécurisant les parcours professionnels au sein d’un dispositif chapô selon trois besoins : besoin de l’entreprise dans laquelle des emplois sont menacés, besoin de recrutements, besoin du salarié.
> Lire la note de l'Institut Montaigne

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