France compétences publie les 1ers résultats d'une enquête menée auprès de 886 personnes qui ont initié ou achevé une reconversion professionnelle ces 5 dernières années, avec une surreprésentation des femmes et des jeunes de 18 à 34 ans.

Les motivations d'une reconversion professionnelle restent diverses, avec une temporalité variable, et n'aboutissent pas forcément à un changement de métier, qui ne concerne que 53% des reconversions.
Les autres issues peuvent être aussi une évolution chez l'employeur initial, la création d'entreprise ou le retour à un emploi salarié.

L'engagement à se reconvertir, combiné à d'autres facteurs déclencheurs toutefois, résulte la plupart du temps d'une insatisfaction professionnelle relative au contenu et/ou conditions de travail. Un motif récurrent observé par les professionnels de l'accompagnement et du conseil et que souligne France compétences : "les moteurs invoqués conjuguent, dans des proportions certes variables, la volonté de rompre avec une insatisfaction (voire une souffrance) au travail, d’une part, l’envie d’accéder à une situation meilleure sur un plan professionnel mais aussi en termes d’équilibre de vie".

Pour réaliser les changements professionnels, les personnes ont mobilisé des ressources différentes. Si les uns ont principalement activé un accompagnement, d'autres ont suivi une formation. Cependant 15% n'ont eu recours à aucun dispositif.
Mais c’est souvent l’entreprise d’arrivée qui offre des ressources aux personnes : dans un cas sur trois, la reconversion professionnelle se réalise directement dans la structure d’arrivée.

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