Suspension temporaire des études supérieures pour acquérir une expérience

Orientation et parcours

Suspension temporaire des études supérieures pour acquérir une expérience

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Tout étudiant peut, avec l'accord de son établissement, suspendre temporairement ses études pour acquérir une expérience personnelle ou professionnelle, soit en autonomie, soit encadré dans un organisme d'accueil en France ou à l'étranger.

La césure peut notamment prendre la forme :
  • d'une formation dans un domaine différent,
  • d'une expérience en milieu professionnel en France ou à l'étranger,
  • d'un engagement de service civique (dont VIE/VIA, volontariat de solidarité internationale, service volontaire européen)
  • d'un projet de création d'activité en qualité d'étudiant-entrepreneur.
Ce droit de césure est ouvert à tous les étudiants inscrits dans une formation initiale d'enseignement supérieur, suite à la loi du 8 mars 2018 (art 13). Les établissements doivent fixer le calendrier et la procédure de demande au président ou au directeur de l'établissement auquel l'étudiant doit présenter son projet.

Le début d'une période de césure doit coïncider avec celui d'un semestre universitaire, y compris dès l'inscription. Sa durée ne peut être inférieure à celle d'un semestre universitaire, ni supérieure à deux semestres consécutifs.

L'établissement doit assurer un encadrement pédagogique lors de la période de césure et accompagner l'étudiant dans sa préparation et pour son bilan. Selon la nature du projet, cet accompagnement est renforcé afin de permettre d'évaluer les compétences acquises et de délivrer le cas échéant des crédits du système européen d'unités d'enseignement capitalisables et transférables.

L'étudiant et son établissement doivent signer une convention qui précise les modalités de la réintégration, le dispositif d'accompagnement et les modalités de validation de la période de césure. Pendant la période de césure, l'étudiant demeure inscrit dans son établissement.
Décret n° 2018-372 du 18 mai 2018