Le CFP est assimilé à un temps de service. L’agent conserve ainsi ses droits : promotion, ancienneté, protection sociale, congés annuels, candidature aux concours, prestations familiales, droit à la retraite, ...
Les agents en CFP doivent demander à l’ANFH la prise en charge de l’indemnité à laquelle il peuvent prétendre durant leur CFP. En cas d’accord, ils perçoivent une indemnité mensuelle forfaitaire égale à 85 % du traitement brut (hors primes) et de l’indemnité de résidence afférents à l’indice des agents au moment de leur départ en CFP. Cette indemnité est plafonnée à l’indice brut 650 d’un agent en fonction à Paris. Elle est augmentée du supplément familial.
L’indemnité forfaitaire est versée par l’établissement pendant une durée n’excédant pas 12 mois pour l’ensemble de la carrière de l’agent, ou 24 mois si la formation est dispensée pendant 2 ans au moins (dans la limite des crédits disponibles). L’établissement est remboursé par l’ANFH (charges sociales et supplément familial inclus).
Les agents prioritaires perçoivent une indemnité mensuelle forfaitaire pendant les 2 premières années de congé :
- 100 % du traitement brut et de l'indemnité de résidence afférents à l'indice qu'ils détenaient au moment de leur mise en congé pendant 12 mois ;
- 85 % du traitement brut et de l'indemnité de résidence afférents à l'indice qu'ils détenaient au moment de leur mise en congé pendant les 12 mois suivants.
Les frais de formation et les frais annexes (transport, repas, hébergement) peuvent être pris en charge par l’ANFH, selon les règles qu’elle a définit.
A l’issue du congé ou en cas d’interruption de celuici, les agents titulaires reprennent dans leur établissement un emploi correspondant à leur grade et les agents non titulaires, un emploi de niveau équivalent à celui qu’ils occupaient avant le CFP.
Avec l’accord de leur employeur, les agents à temps partiel peuvent être réintégrés à temps plein.