Le CAE peut être rompu avant son terme, à l'initiative du salarié, lorsque la rupture a pour objet de lui permettre :
- D'être embauché par un contrat de travail à durée indéterminée ;
- D'être embauché par un contrat de travail à durée déterminée d'au moins six mois ;
- De suivre une formation conduisant à une qualification prévue à l'article L. 6314-1
Si le contrat de pro préparé correspond à une qualification prévue à l'article L. 6314-1 du code du travail :
- Soit enregistrée dans le répertoire national des certifications professionnelles prévu à l'article L. 335-6 du code de l'éducation ;
- Soit reconnue dans les classifications d'une convention collective nationale de branche ;
- Soit ouvrant droit à un certificat de qualification professionnelle) ;
le CAE peut alors être rompu par le salarié.
Pour ce qui est des modalités, il s’agit ici d’une rupture à l’initiative du salarié.
Il est préférable que le salarié demande la suspension de son contrat CAE pour effectuer la période d’essai liée à son contrat de pro.
Dans tous les cas, l’employeur de la personne en contrat CAE doit signaler, dans les 7 jours, à l’Agence de services et de paiement (ASP) et, le cas échéant, à l’organisme chargé du versement de l’aide du Département, ainsi qu’à l’organisme prescripteur, toute suspension ou rupture du CAE.
Enfin, quelques points sont à noter :
- l’inscription à Pôle emploi n’est pas obligatoire pour pouvoir bénéficier d’un contrat de pro si la personne était auparavant en contrat aidé
- le code de travail ne prévoit pas de délai entre la fin du CAE et le contrat de professionnalisation ;
- la durée du contrat de professionnalisation peut être portée à 24 mois pour les anciens bénéficiaires d’un CAE.
Sources : Code du travail, articles L5134-28 et L. 6314-1 et services de la DEETS - Septembre 2013