La demande d'aide doit mentionner la nature des actions prévues au cours du contrat en matière d’accompagnement et, le cas échéant de formation professionnelle. L’employeur s’engage ainsi à mettre en œuvre les actions prévues dans la demande d’aide afin de favoriser l’accès rapide à un emploi durable.
Il doit démontrer sa capacité à accompagner au quotidien le salarié avec la nomination d'un tuteur qui, si besoin, facilitera l’accès à la formation. Le prescripteur qui peut accepter ou non le CIE, apprécie la possibilité pour l’employeur de pérenniser le poste.
Lors d'un entretien tripartite (employeur, prescripteur, jeune) préalable à la signature du contrat, le jeune est informé du bénéfice possible de la prestation AFPA « Compétences PEC », destinée à valoriser son expérience professionnelle, via une certification ou reconnaissance de portefeuille de compétences.
Les salariés en CIE peuvent bénéficier du plan de développement des compétences de leur employeur et, selon les cas, du dispositif Pro-A, avec l'appui de l'OPCO. Ils peuvent mobiliser leur CPF dans les conditions de droit commun, le cas échéant avec un abondement de leur employeur.
Ils peuvent effectuer des périodes de mise en situation en milieu professionnel chez un autre employeur pour leur permettre de découvrir un métier ou un secteur d'activité, de confirmer un projet professionnel ou d'initier une démarche de recrutement (Fiche technique PMSMP).
Un référent chargé du suivi du parcours d'insertion professionnelle doit être désigné par le prescripteur et un tuteur par l'employeur.
Un entretien de sortie doit être organisé 1 à 3 mois avant la fin du contrat. Il doit permettre de :
- maintenir le bénéficiaire dans une posture de recherche active d’emploi,
- faire le point sur les compétences acquises,
- évaluer l’opportunité d’un renouvellement de l’aide,
- mobiliser des prestations,
- enclencher une action de formation complémentaire aux compétences acquises pendant leur contrat.
En fin de contrat, l’employeur doit remettre au salarié une attestation d’expérience professionnelle 1 mois avant la fin du CIE. Les bénéficiaires peuvent faire un contrat de professionnalisation jusqu'à 24 mois.
Le CIE peut être rompu sans préavis par le bénéficiaire pour être embauché en CDI ou CDD d'au moins 6 mois, ou pour suivre une formation certifiante. Il peut être suspendu pour effectuer une période d'essai.