Emploi et insertion professionnelle
La transition numérique sur l’emploi des personnes en situation de handicap
8 personnes handicapées sur 10 considèrent que les techno numériques ont un impact positif sur leur activité professionnelle et sont à l’aise avec leur usage dans les mêmes proportions.
Par Cap-métiers
En septembre 2023, l’Agefiph a lancé une enquête en partenariat avec le Groupe IFOP, publiée pendant la semaine SEEPH2023 (+ d'infos), concernant l’impact des transitions numériques sur l’emploi des personnes en situation de handicap et les opportunités qu’elles recèlent.
D'après l'étude, les personnes en situation de handicap sont "technophiles" surtout pour les plus jeunes d’entre elles. 8 personnes handicapées sur 10 considèrent que les techno numériques ont un impact positif sur leur activité professionnelle et sont à l’aise avec leur usage dans les mêmes proportions. Elles sont 41 % contre 73 % des dirigeants à estimer que le développement du numérique représente plutôt une chance pour elles. Ainsi un quart éprouve du stress ou des difficultés dans les usages voire de l’exclusion vis-à-vis du collectif de travail.
Si 65 % des personnes concernées et 78 % des DRH considèrent le numérique comme représentant plutôt une opportunité pour l’emploi des personnes handicapées, 21 % ont souvent renoncé à candidater à un emploi en raison du manque d’accessibilité du site internet de l’employeur, et 33 % par cause d’un manque de compétences en matière de numérique, en particulier les personnes atteintes de handicap visuel, cognitif, mental ou psychique.
Si une courte majorité de sondés estiment que la réalité virtuelle peut favoriser l’apprentissage d’un métier (57 % et 61 %), la collaboration en distanciel (56 % et 61 %) et les actions de sensibilisation (55 % et 56 %), ils doutent en revanche de la pertinence de cette technologie pour favoriser l’inclusion au travail (39 % et 45 %) et le développement des compétences relationnelles (29 % et 39 %).
Bien que l’âge se révèle être un facteur de division notable, le handicap ne constitue pas un critère discriminant. Il n’y a donc pas de fracture numérique majeure entre personnes handicapées et personnes dites valides.
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