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Assistants médicaux : des recommandations pour faire évoluer la formation
Dans un rapport, l’IGAS formule des recommandations pour faire évoluer la formation des assistants médicaux et répondre au plan du gouvernement de compter 10 000 postes en 2024.
Par Cap-métiers
Le métier d’assistant médical a été créé en 2019 afin de permettre aux médecins de libérer du temps dédié aux tâches administratives et ainsi pouvoir augmenter la quantité et la qualité des soins. De 4 000 postes en 2022, l’objectif de l’exécutif est passé à 10 000 assistants médicaux employés en 2024.
Dans ce cadre, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a été saisie par le gouvernement en 2022, et a rendu son rapport à l’été 2023. Celui-ci pointe que, si « le dispositif actuel de formation est adapté aux besoins acteurs de la branche […] il ne permet pas, en l’état, une montée en charge rapide du nombre de stagiaires ».
Pour répondre aux ambitions gouvernementales, l’IGAS propose alors de faire évoluer la formation des assistants médicaux. Actuellement, il existe deux possibilités pour exercer le métier : un certificat de qualification professionnelle (CQP) à l’issue d’une formation en alternance de 384h, ou une formation d’adaptation à l’emploi (FAE) de 112h pour les infirmiers, aides-soignants ou auxiliaires de puériculture.
Parmi ses 17 recommandations, l’IGAS met notamment en avant la réduction de la durée de la formation et le développement des formations à distance, synchrones et asynchrones. Le raccourcissement de la formation se ferait par exemple par la réduction de certains modules de la FAE pour les soignants, et par le recours plus fréquent aux dispenses déjà existantes.
D’autres pistes d’amélioration sont proposées par le rapport, comme autoriser les candidats de niveau 3 à s’inscrire au CQP (au lieu de 4), augmenter la fourchette de rémunération, ou engager la branche dans l’expérimentation de VAE pilotée par REVA. À terme, l’IGAS recommande de créer un nouveau titre d’assistant de santé afin d’ouvrir la formation à l’apprentissage et de multiplier les débouchés en englobant les structures de soins et médico-sociales.
Consulter le rapport de l’IGAS