Emploi et insertion professionnelle

Un bilan des emplois d’avenir

La Dares a évalué les effets de ce dispositif dans une étude « Quel bilan dresser des emplois d’avenir ? ».

Par Cap-métiers

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Entre le 1er novembre 2012, date de mise en place du dispositif, et janvier 2018, où les entrées ont pris fin, 364 000 jeunes de 16 à 25 ans ont signé un contrat emploi d’avenir.

La Dares a évalué les effets de ce dispositif dans une étude «Quel bilan dresser des emplois d’avenir ?» réalisée à partir d’une enquête auprès d’un panel de jeunes, bénéficiaires et non-bénéficiaires d’un emploi d’avenir, interrogés annuellement de 2014 à 2018 sur leur situation professionnelle.

Ces emplois d’avenir étaient destinés à des jeunes en difficulté d’insertion, sans diplôme ou titulaires d’un CAP-BEP et ayant été en recherche d’emploi au moins six mois sur les douze mois précédant l’embauche, avec une priorité pour les jeunes domiciliés dans des territoires en difficultés.

Les contrats étaient plus longs (2 ans en moyenne) que les autres dispositifs de contrats aidés et étaient assortis d’un accompagnement du bénéficiaire et d’une obligation de formation.

94 % des jeunes embauchés en emploi d’avenir avaient entre 18 et 25 ans et 71 % des contrats ont eu lieu dans le secteur non marchand, principalement dans des structures de petite taille. Les deux familles de métiers les plus exercées pendant l’emploi d’avenir ont été les services à la personne (24 %) et l’hôtellerie-restauration (20 %).

Les estimations réalisées par la Dares concluent qu’une durée longue en emploi d’avenir induit plus de chances de retrouver un emploi par la suite. Un an après leur sortie, 65 % des jeunes qui ont passé trois ans ou plus en emploi d’avenir sont en emploi, contre 57 % pour l’ensemble des bénéficiaires.