Emploi et insertion professionnelle

Les propositions de la Mission sur le maintien en emploi des seniors

17/01/2020

Le rapport pour « favoriser l’emploi des travailleurs expérimentés », réalisé à la demande du Premier ministre en septembre 2019, été remis au gouvernement le 14 janvier.

Par Cap-métiers

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Le rapport pour « favoriser l’emploi des travailleurs expérimentés », réalisé à la demande du Premier ministre en septembre 2019 par une Mission sur le maintien en emploi des seniors, été remis au gouvernement le 14 janvier.

Après une série de constats et de diagnostics, les membres de la mission, trois personnalités issues du monde de l’entreprise, formulent 38 propositions pour « favoriser le vieillissement actif au travail » et faciliter le maintien dans l’emploi des seniors.

Pour une part, ces propositions visent à prévenir les risques d'obsolescence des compétences en seconde partie de carrière, à « former autrement » en s'appuyant sur les savoirs issus de l'expérience, et à favoriser la transmission des savoirs. Parmi celles-ci :

• Mettre en place un bilan de compétences "salarié expérimenté" (à partir de 20 ans d'expérience), avec une prise en charge financière à coût 0 pour le salarié, un cahier des charges spécifique et des opérateurs labélisés.
  
• Accroître la part des dépenses publiques de formation consacrée aux dispositifs de reconversion et de transition (CPF de transition et Pro-A), en renforçant les modalités d’accès aux actifs à partir de 45 ans et à ceux ayant démarré leur carrière dans les métiers les plus exposés aux risques d’usure professionnelle.
  
• Mieux reconnaître et valoriser l’expérience et les savoirs acquis en situation de travail, au travers de politiques de branche incitant à mobiliser les actions de formation en situation de travail (AFEST).
  
• Développer des modalités de VAE collective et permettre aux salariés seniors d’accéder au statut de tuteur et/ou maître d’apprentissage, ainsi qu’à une formation préalable à la relation pédagogique avec l’alternant.
  
• Inciter un déplafonnement du CPF pour les salariés à partir de 45 ans, dans le cadre d’accords d’entreprise prévoyant un co-investissement pour des formations longues de reconversion.