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L'entretien professionnel

Tous les salariés en emploi doivent bénéficier tous les 2 ans d'un entretien professionnel centré sur les perspectives d’évolution professionnelle, notamment en termes de qualification et d’emploi. Cet entretien doit également être réalisé après toute longue période d’absence (maternité, conge parental ou sabbatique, période de mobilité volontaire, arrêt longue maladie..).

L'entretien doit être organisé par l'employeur, quel que soit l'effectif et la branche professionnelle de l'entreprise et le type de contrat du salarié (hors intérim). Il permet au salarié d'échanger avec son responsable sur ses compétences, sa progression professionnelle, ses aspirations personnelles, les besoins de l'entreprise.

Lors de ces entretiens, l’employeur doit informer ses salariés de la possibilité de recourir gratuitement à un conseil en évolution professionnelle (CEP) assuré en dehors de l’entreprise. Il doit apporter une information sur la VAE, sur l’activation du compte personnel de formation (CPF) et les abondements qu’il est susceptible de financer.
A l’issue de l’entretien, un compte rendu doit être remis au salarié.

L’entretien professionnel se distingue de l’entretien annuel d’évaluation qui permet de faire le bilan de l’année écoulée (missions et activités réalisées au regard des objectifs fixés, difficultés rencontrées, points à améliorer, etc.) et de fixer les objectifs professionnels et les moyens à mettre en œuvre pour l’année à venir.

Tous les 6 ans (d’ancienneté dans l’entreprise), un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel doit être fait dans le cadre de l'entretien pro pour vérifier si le salarié a bénéficié sur la période de ses entretiens professionnels et suivi au moins une formation, acquis des éléments de certification (formation ou VAE), bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle.

Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, si le salarié n’a pas bénéficié des entretiens prévus et suivi au moins une formation non obligatoire, l’employeur devra faire un abondement correctif du CPF, en versant 3000 € à la Caisse des dépôts (CDC).