[ARCHIVE] Données chiffrées et ressources sur l'illettrisme

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Les chiffres annoncés ci-après sont à prendre avec précaution et sont difficilement interprétables, car ils répondent à des modes de calculs et d'appréciations différents et ne mesurent pas tous, et d'une manière uniforme, les mêmes degrés de l'illettrisme tels que décrits par l'ANLCI.

Eléments statistiques

En 2011, 11 % des personnes de 18 à 65 ans résidant en France éprouvent des difficultés préoccupantes dans les domaines fondamentaux de l'écrit, soit environ 2,5 millions de personnes. Parmi celles qui ont été scolarisées en France, 7 % sont en situation d’illettrisme. Ce taux était de 9 % en 2004.
Les personnes âgées de 18 à 29 ans ont de meilleurs résultats que les générations plus âgées en lecture et en compréhension orale. Dans le domaine du calcul, la part des personnes très à l’aise baisse par rapport à 2004. Les performances en calcul se dégradent avec l’âge mais l’amélioration globalement enregistrée au fil des générations n’est plus de mise chez les plus jeunes. Les hommes ont plus souvent que les femmes des difficultés à l’écrit, mais c’est l’inverse en calcul. (source : Enquête IVQ 2011-2012).

L'évaluation de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC, ex-JAPD) donne une mesure fine des compétences en lecture et mathématiques des jeunes.
Selon une note de la DEPP, en 2014, plus de 750 000 jeunes de 17 ans ou plus, de nationalité française, ont participé à la JDC. Selon les évaluations effectuées à cette occasion, 9,6 % des participants à la JDC rencontrent des difficultés en lecture.
En Poitou-Charentes, le pourcentage de jeunes en difficulté oscille selon le département, entre 8 % et 12 %.

Au niveau national, pour 4,1 %, ces difficultés de lecture sont très importantes voire sévères à tel point que ces jeunes peuvent être considérés en situation d’illettrisme, selon les critères de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI). Ce chiffre est de 4,3 % en Poitou-Charentes.

En France, 8,6 % des jeunes ont une maîtrise fragile de la lecture et 81,8 % sont des lecteurs efficaces. Les performances en lecture progressent avec le niveau d’études et sont plus élevées chez les filles que chez les garçons. 

La population détenue est globalement en très grande difficulté : plus de la moitié des personnes détenues se situent au mieux à un niveau de fin d’études primaires et ne disposent pas de réelle qualification professionnelle. Le taux d’illettrisme de la population pénitentiaire (environ 15 %) est par ailleurs supérieur à la moyenne nationale. Au total plus de 25 % des détenus entrants échouent au bilan lecture à des niveaux plus ou moins graves.

Illettrisme et emploi

Combien de personnes sont concernées, en emploi, au chômage, et par quel type de difficulté ? Comment ces questions sont-elles traitées par les entreprises, les branches, et par le service public de l’emploi ? Faut il développer de nouvelles actions pour renforcer la lutte contre l’illettrisme ?