L'etude de l'Observatoire des métiers de la banque, publiée en novembre 2022, s’attache à dresser un panorama de la mobilité au sein du secteur bancaire en faisant un focus particulier sur les mobilités «lointaines» ou «atypiques», c’est-à-dire des mobilités qui sortent du cadre d’un parcours classique au sein d’une même famille de métiers.

Elle tente d'expliquer pourquoi la mobilité interne est progressivement devenue un sujet prioritaire pour les DRH. Les raisons sont nombreuses : optimiser l’allocation des ressources humaines en positionnant "les bonnes compétences au bon endroit et au bon moment" mais également trouver des solutions pour pourvoir les postes dans un marché du travail de plus en tendu, notamment sur certains profils spécifiques ou encore rationnaliser les coûts de recrutement en augmentant la part des recrutements internes.

Les difficultés liées au marché du travail de plus en plus tendu sont également amplifiées par une perte d’attractivité relative du secteur bancaire.

Les collaborateurs bénéficient, par le biais des mobilités lointaines, de nouvelles opportunités de carrière avec des possibilités de changer complètement de métier. Ces mobilités sont également souvent complétées de formations longues et parfois gérées par des écoles et parcours de haut niveau qui renforcent l'employabilité des collaborateurs.

Le premier frein à ces mobilités lointaines ou atypiques est le frein géographique. Ce frein est particulièrement présent pour les collaborateurs de la famille force de vente qui opèrent dans le réseau. Ces postes sont très souvent situés dans des territoires où ils constituent la seule présence de la banque.

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