Le Cedefop explique dans une note parue en avril 2022 l'absence des jeunes NEET du marché du travail et du secteur de l'éducation : ce qui les expose à des risques d'exclusion professionnelle, numérique et sociale.

Les analyses de l’impact de la pandémie de Covid-19 montrent que, malgré la réaction audacieuse des pays de l’UE à cette crise pour protéger les emplois, les entreprises et les moyens de subsistance, une fois de plus, ce sont les jeunes qui ont été les plus durement touchés.

Dans l’Union Européenne, les jeunes sans qualification ou peu qualifiés sont, en moyenne, trois fois plus susceptibles d’être des NEET que les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur; et deux fois plus susceptibles de l’être que les diplômés de l’enseignement secondaire. Ainsi, l’enseignement et la formation professionnels (EFP) offrent aux jeunes des possibilités pratiques d’acquérir des compétences et une qualification et constituent un puissant bouclier contre la marginalisation.

La boîte à outils du Cedefop «Donner aux NEET les moyens d’agir» propose une multitude d’exemples de bonnes pratiques, d’outils, de statistiques et autres ressources. Notamment trois approches favorisant le changement au niveau du système :

• des systèmes d’éducation et de formation flexibles et perméables permettant aux apprenants de se déplacer au sein de l’éducation, de la formation et de l’emploi, et de l’un à l’autre,
• "faciliter les transitions vers le monde du travail" répondant à une préoccupation majeure des NEET,
• le développement des compétences, approche d’intervention essentielle.

Les programmes d’EFP, y compris l’apprentissage, offrent non seulement aux jeunes des possibilités l’apprentissage pratiques et concrètes, mais ouvrent également la voie à un accès plus aisé au marché du travail et/ou à l’enseignement supérieur.