Biodiversité : besoins en emploi et formation de la filière professionnelle

Compétences et besoins de l'économie

Biodiversité : besoins en emploi et formation de la filière professionnelle

En relation avec la prise de conscience brutale par les acteurs publics de l’effondrement de la biodiversité et la nécessité d’amplifier l’action en la matière, un foisonnement de nouveaux acteurs émerge, avec des besoins de formation et de structuration spécifiques.

L'OPIIEC publie une étude sur les besoins en emploi et formation de la filière professionnelle de la biodiversité. Elle regroupe un grand nombre d’acteurs aux positionnements différents : entreprises, collectivités territoriales, établissements publics, associations, organismes de recherche...

Au sein de la branche, les entreprises interviennent sur 3 marchés : Accompagnement stratégique, Etudes et diagnostics et Maîtrise d’œuvre et travaux de génie écologique.

Le marché de la maîtrise d’œuvre devrait connaître le plus fort taux de croissance à horizon 2025 mais les études et diagnostics resteront majoritaires. Par conséquent, une augmentation importante du nombre d’emplois pour la branche est attendue.

La structure des acteurs de la biodiversité ne permet pas de dégager des métiers aux contours uniformes, mais des dominantes. Néanmoins, la capacité à développer une vision d’ensemble des sujets biodiversité (profils « généralistes ») devrait croître plus vite que la demande d’experts pour 2025 (comme des naturalistes faune/flore).

Les évolutions du marché vont entraîner une hausse du besoin en environnementalistes, ayant des compétences généralistes en urbanisme, droit de l’environnement et en cartographie. Malgré une hausse des dépenses publiques dans les aires protégées, des tensions apparaissent en termes de ressources humaines. En effet, l’accroissement du financement par projets intensifie l’irrégularité de l’activité (« ubérisation » croissante de la filière).

6 propositions sont proposés pour renforcer l'action de la branche pour les compétences des entreprises :
  • Mutualiser un référentiel de compétences et un indicateur biodiversité
  • Développer des parcours « généralistes biodiversité »
  • Apporter du contenu de formation et certification numérique
  • Développer le mentorat biodiversité
  • Développer l’AFEST biodiversité
  • Faciliter les mobilités études biodiversité-travaux.
A noter, la parution d'une autre étude sur les métiers de l'AMO (Assistant à Maitre D’ouvrage) dans l'ingénierie des domaines de la construction, des infrastructures et de l'environnement.

L’OPIIEC fait un état des lieux sur la pratique de l’AMO pour identifier les besoins de formation, l’évolution et la reconnaissance des compétences et les certifications dans chaque métier concerné.

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