L'Apec évalue dans son baromètre l'insertion des jeunes diplômés en 2020, de bac+3 à bac+5. L'enquête a concerné 1230 jeunes ayant terminé leurs études supérieures et étant soit en emploi, soit en recherche d’emploi 12 mois après l’obtention de leur diplôme.
Il a été question aussi de leur situation professionnelle au début de 2022. Les jeunes, en emploi 12 mois après l'obtention de leur diplôme, travaillent principalement dans des entreprises de services (secteur privé), sur des postes R&D, de gestion - finance ou bien de commerce et marketing.

Une embellie sur le marché de l'emploi s'est opérée en 2021 et a eu des conséquences positives sur les taux d'emploi et d'insertion des jeunes et sur la rapidité à trouver un travail notamment.

Toutefois, les diplomés de certaines filières ne retrouvent pas le niveau d'insertion d'avant crise et la précarité de l'emploi concerne plus d'un tiers des jeunes en emploi. Si certaines conditions d'emploi s'améliorent (par exemple la part des contrats stables qui progresse), d'autres restent affectées par la crise comme la rémunération brute annuelle qui baisse ou encore un décalage entre les postes occupés et les aspirations des jeunes, leur niveau de qualification et leur domaine de formation.

Le baromètre révèle que la formation en alternance est la voie permettant une meilleure insertion : 12 mois après l’obtention de leur diplôme, 9 diplômés sur 10 de la promotion 2020 ayant effectué au moins une partie de leurs études en alternance étaient en emploi, soit 89% des alternants sont en emploi contre 78% des non alternants. S'ils n'accèdent pas forcément au statut cadre, ceux qui ont fait leurs études en alternance bénéficient plus facilement d'un CDI et sont mieux payés.

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