66,6 % des établissements de santé rencontrent des difficultés de recrutement

Emploi et insertion professionnelle

66,6 % des établissements de santé rencontrent des difficultés de recrutement

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L'observatoire de l'Opco Santé a publié en février 2022 une étude sur les besoins en recrutement du secteur. Elle présente l'analyse du récent contexte économique et les mouvements de personnel.

En 2021, les deux tiers des établissements, soit 66,6%, rencontrent des difficultés de recrutement. Pour une majorité, elles sont avant tout des difficultés nationales structurelles aggravées par une conjoncture liée à la crise sanitaire qui impacte la situation négativement plus encore les derniers mois.

On notera le sujet du savoir-être qui impacte aussi les difficultés évoquées : attitude face aux contraintes des emplois au sein des branches, horaires, travail le week-end, et un certain rapport au travail des plus jeunes générations de manière plus globale ...

Pour 2022, les enjeux anticipés confirment tout le poids de la problématique du recrutement centrée sur les personnels soignants, diplômés : les niveaux de rémunération des personnels soignants et la concurrence entre territoires expliquent aussi les difficultés rencontrées au-delà de la concurrence qui peut s’exercer entre les branches pour les profils recherchés.

L'étude indique des difficultés transverses pour le recrutement de médecins, infirmier/ères et aides soignant/es et des spécificités sectorielles comme pour les kinésithérapeutes sur le thermalisme ou les éducateurs et les assistantes sociales sur le médicosocial.

Face à ces problématiques, les établissements ont renforcé les actions de formation visant à faire monter les salariés en compétences dans un contexte rendu plus difficile par la crise sanitaire (reports de formations, annulations ...). L’alternance arrive en seconde position dans le cadre des actions menées.

Les principales attentes en matière d’aides concernent la mise à disposition de plateformes en ligne hébergeant des bases de données dédiées au recrutement sur les métiers (8%), devant les aides financières (5%) et le développement des réseaux d’écoles (4%). On notera également les attentes exprimées en matière de travail sur l’image et sur l’attractivité des métiers (4%) et la revalorisation des salaires (3%).