Elévation des niveaux de diplômes des professions intermédiaires des entreprises

Emploi et insertion professionnelle

Elévation des niveaux de diplômes des professions intermédiaires des entreprises

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Selon le Céreq, les professions intermédiaires constituent une catégorie importante en termes d’emplois (26% de l’emploi total) mais hétérogène en termes de métiers : contremaîtres et agents de maîtrise, techniciens, professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises (PIACE), Professeurs des écoles, instituteurs, Professions intermédiaires de la santé et du travail social, Professions intermédiaires administratives de la fonction publique…

Dans leur ensemble, les professions intermédiaires se caractérisent par un niveau de diplôme relativement élevé : en 2018, 62% ont un diplôme du supérieur (de niveau bac + 2 ou plus), en raison notamment du poids des professions réglementées parmi les professions intermédiaires de l’enseignement, de la santé et du travail social.

La part des diplômés du supérieur augmente sensiblement au fil du temps, particulièrement pour les jeunes. Cette élévation résulte de la hausse généralisée du niveau d’éducation et de la dynamique propre à l’offre de certifications, mais elle tient également aux évolutions qui affectent tant l’emploi (tertiarisation, féminisation, démographie) que le travail au sein de ces professions (complexification des métiers, polyvalence des emplois, poly-compétence des salariés).

Le développement de l’offre de certifications ciblée sur les professions intermédiaires au niveau 6 (bac+3) est une conséquence des choix opérés par les gouvernements successifs en matière de politique éducative au cours des années 1980-1990 (80% d’une classe d’âge au niveau du bac, 60% d’une génération dans le supérieur), relayés au cours des années 2000 par des réformes communautaires comme le LMD.

Consulter l’étude du Céreq