Les indicateurs 2020 de l’Education nationale

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Les indicateurs 2020 de l’Education nationale

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Le ministère de l'Éducation nationale a mis en ligne l'édition 2020 de sa publication annuelle « L’état de l’école ». Les données présentées portent essentiellement sur la rentrée 2019. Organisées autour de 31 indicateurs, elles permettent une analyse du système éducatif français et des politiques publiques mises en œuvre.

En 2019, la dépense intérieure d’éducation est de 160,5 milliards d’euros et représente 6,6 % du PIB. La dépense moyenne par élève ou étudiant, en forte augmentation sur les quarante dernières années, atteint 8 920 euros en 2019.

Dans le secondaire, deux tiers des collégiens s’orientent vers l’enseignement général et technologique. Cette part se stabilise après une longue période de croissance de la voie générale et technologique au détriment de la voie professionnelle.

Les effectifs d’élèves inscrits en CAP (ou diplômes de niveau équivalent) sont en baisse au cours des dix dernières années. Les effectifs d’apprentis inscrits à ce niveau ont particulièrement diminué. Ils constituent la moitié des effectifs en CAP mais sont sous-représentés en baccalauréat professionnel qui se fait essentiellement en voie scolaire.

La part de bacheliers dans une génération est en augmentation depuis 2010, atteignant 80 % en 2019, et même 87 % en 2020 dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Une hausse qui est liée, notamment, à la rénovation de la voie professionnelle ainsi qu’à la progression des taux de réussite aux examens.

Les trois quarts des bacheliers, dont l’essentiel des bacheliers généraux, poursuivent dans l’enseignement supérieur. Pour l’ensemble d’une génération sortant du système éducatif, 46 % sortent avec un diplôme de l’enseignement supérieur et 41 % avec un diplôme de l’enseignement secondaire.

Au lycée, les filles s’orientent plus souvent en voie générale et technologique qu’en voie professionnelle. Elles sont néanmoins sous-représentées dans les séries ou options scientifiques. Après le baccalauréat, elles poursuivent davantage leurs études dans l’enseignement supérieur, notamment à l’université. Elles sont plus souvent diplômées du supérieur à la fin de leurs études initiales (51 %, contre 40 % des jeunes hommes).

Les inégalités d’accès à un baccalauréat se sont réduites au cours des vingt dernières années, mais les orientations restent différenciées selon le milieu social, et les disparités d’accès au diplôme selon l’origine sociale persistent. Au lycée, les enfants de milieux favorisés sont surreprésentés dans la voie générale qui permet un accès plus fréquent à l’enseignement supérieur.

Bien que l’insertion professionnelle des jeunes dépende de la conjoncture économique, elle reste très liée au niveau de diplôme obtenu, y compris sept ans après la sortie de la scolarité initiale, et la catégorie socio-professionnelle de l’emploi occupé est également fortement conditionnée par le niveau de diplôme.