Services automobiles : les effets sur l’emploi des changements de motorisation

Emploi et insertion professionnelle

Services automobiles : les effets sur l’emploi des changements de motorisation

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Le paysage du parc automobile est en pleine mutation en raison de l’électrification des véhicules, de la dédiésélisation et du vieillissement des véhicules.

L’Observatoire des métiers des services de l’automobile (ANFA) a publié le 6 octobre 2020 une étude qui analyse l’impact de ces changements de motorisation sur l’activité et l’emploi à l’horizon 2036.

Pour dresser ce portrait, l’étude envisage trois scénarios prospectifs :
  • La première hypothèse prévoit une baisse de 700 emplois annuels d’ici 2036, soit un total de 11 500 emplois. Ce qui correspondrait à des départs de fin de carrière et non des licenciements économiques.
  • Le deuxième scénario imagine une destruction de 1 500 emplois par an, pour un total de 23 500 en 2036.
  • L’hypothèse la plus haute se base sur la destruction de près de 1 900 emplois annuellement, soit 31 000 en 2036.
L’étude pointe que, dans les dix prochaines années, les problématiques principales de formation des mécaniciens réparateurs automobile tourneront autour des réparations de véhicules diesel, la recirculation des gaz d'échappement, turbos et filtres à particule…

Par ailleurs, comparativement à l’industrie où la baisse d’emploi risque d’être brutale avec 10 000 emplois impactés en quelques années, la diminution dans le commerce et la réparation automobile s’espacerait sur un temps long.

Cette baisse d’emploi liée aux motorisations pourrait se concentrer dans les réseaux de marque, et en partie dans les centres-auto, compte tenu de l’âge moyen des véhicules traités par ces acteurs.

L’étude note cependant que les mécaniciens réparateurs d’automobiles indépendants pourraient voir leur emploi croître.

Consulter l’étude