Saisi par le Sénat en décembre 2019, le CESE a adopté le 24 juin 2020 un avis dans lequel il fait vingt préconisations sur comment prévenir et réduire le chômage de longue durée.

Ces préconisations se veulent opérationnelles, pratiques et au plus près de la réalité des territoires :

• Mettre en place une contractualisation au sein d’un consortium réunissant la région, les départements, les OPCO en territoires, les acteurs de l’IAE, les composantes du service public de l’emploi et du futur service public de l’insertion pour assurer une répartition efficace des rôles en matière d’accompagnement et de suivi des personnes vulnérables sur le marché du travail.
• Dans le cadre de cette contractualisation, prévoir notamment le repérage des besoins de préformation ; le suivi des parcours des stagiaires de la formation professionnelle sans rupture de rémunération, ni d’accès aux droits.
• Inscrire le plan d’investissement dans les compétences (PIC) au-delà de 2022, en incluant dans ses publics cibles les salariés de faible qualification dont l’emploi est menacé
• Sécuriser le financement des dispositifs de Préparation opérationnelle à l’emploi (POE) dans le PIC
• Rechercher à l’échelle nationale, une meilleure articulation entre les dispositifs d’aide sociale et le régime d’indemnisation des stagiaires de la formation professionnelle.
• Encourager le développement des Actions de formation en situation de travail (AFEST), institutionnalisées par le code du travail.
• Dans une logique de prévention des effets de la pénibilité et de sécurisation des parcours professionnels, confier aux branches professionnelles la mission d’identifier les emplois de reconversion envisageables et les formations correspondantes, par bassins d’emplois.
• Extension progressive de l’expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée » et des « Entreprises à but d’emploi »....

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