Portrait de la filière viti-vinicole girondine

Emploi et insertion professionnelle

Portrait de la filière viti-vinicole girondine

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La Draaf Nouvelle-Aquitaine publie une étude sur la filière viti-vinicole en Gironde. Son poids économique en fait le premier poste excédentaire de la balance commerciale départementale devant l’aéronautique. Cette filière a connu une profonde restructuration au cours des trente dernières années et traverse aujourd’hui, à l’image de l’ensemble de la viticulture d’appellation française, un passage difficile.

L’agriculture est le principal secteur d’activité de la filière, avec près de huit établissements sur dix et 62 % du salariat.

Près des deux tiers des salariés sont des ouvriers. Parmi les 18 000 ouvriers de la filière, 80 % sont employés dans le secteur agricole ; la quasi-totalité occupe un emploi non qualifié. Les employés, 16 % des effectifs, sont très présents dans le commerce et les services. Techniciens, agents de maîtrise et professions intermédiaires, 9 % du salariat, forment la moitié des effectifs recensés dans le commerce. 8 % des salariés sont des cadres. Plus de la moitié d’entre eux travaillent dans le commerce (négoce).

Côté non-salariés, si en 2000 comme en 1988, un chef d’exploitation viticole sur quatre avait moins de 40 ans, ils n’étaient plus qu’un sur cinq en 2010 et 17 % en 2018.

Côté formation, à la rentrée scolaire 2018, 573 élèves suivent une formation initiale scolaire dans des établissements girondins relevant du ministère de l’Agriculture préparant à un métier en viticulture-œnologie. Avec les deux tiers des effectifs régionaux, ce résultat permet à la Nouvelle-Aquitaine de se situer au premier rang des régions formatrices en viticulture œnologie devant Occitanie et Grand Est.

Dans l’ensemble de la filière, deux postes sur trois sont occupés par des hommes. Moins représentées dans les postes à responsabilité, neuf femmes salariées sur dix occupent des postes d’ouvrières agricoles ou d’employées.

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