Le BTP confronté à un déficit d'attractivité de ses métiers

Compétences et besoins de l'économie

Le BTP confronté à un déficit d'attractivité de ses métiers

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Les jeunes arrivant sur le marché du travail, formés dans les filières du BTP, connaissent une insertion professionnelle favorable qui cache, néanmoins, des difficultés auxquels les acteurs du secteur sont confrontés et notamment, un nombre important de parcours de formation dans le BTP restent inachevés.
Le taux de sortants non diplômés de ces formations est de 27%, contre 13% dans les autres filières. Les jeunes en apprentissage représentent 60% de ces sortants sans diplômes. Le taux de rupture des contrats d’apprentissage est supérieur à la moyenne (33% contre 26%).

Le Céreq pointe que le secteur semble confronté à un déficit d'attractivité de ses métiers. Seulement 44% des jeunes formés dans le BTP exercent leur premier emploi dans le secteur (ce taux est de 54% pour les apprentis et 29% pour les jeunes sortis d’une formation scolaire). Trois ans plus tard, ils ne sont plus que 39% à travailler dans le secteur.

Face à ces difficultés, les acteurs du BTP misent sur le développement de l’attractivité des professions et des formations, notamment du supérieur.. Ils mettent l’accent sur les aspects positifs des métiers du BTP (travail en équipe), sur leur diversité, sur l’importance des innovations dans le travail (tablettes), et sur la transformation des métiers et l’évolution des compétences requises dans l’exercice de l’activité professionnelle qui s’inscrit désormais dans un contexte de transition environnementale et de performance énergétique vertueuse.

Pour construire les compétences de demain, le Céreq estime qu’il est nécessaire de repenser l’alimentation des métiers et des compétences de manière combinée, par la formation initiale et continue, grâce à une offre de formation déployée à la fois au niveau des territoires et au niveau national.

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