3 803 structures d’insertion par l’activité économique conventionnées par l’État (ateliers et chantiers d'insertion, associations intermédiaires, entreprises d'insertion, entreprises de travail temporaire d'insertion) ont employé 132 300 salariés en insertion en 2018.

Bien que le nombre de salariés en insertion soit en baisse de 4,7% par rapport à 2017 (138 800), le nombre d’équivalents temps plein (ETP) est passé de 77 500 en 2017 à 81 200 en 2018, soit une hausse de 4,8 % du fait d’une augmentation de la durée hebdomadaire moyenne de travail.

En 2018, les 1 900 ateliers et chantiers d'insertion employaient 50 700 salariés en insertion (38 500 ETP), les 663 associations intermédiaires 53 100 (18 200 ETP), les 962 entreprises d’insertion 15 000 (14 200 ETP), et les 278 entreprises de travail temporaire d’insertion 13 600 (10 300 ETP).

Toutes structures confondues, 33 % des salariés nouvellement embauchés ou renouvelés en 2018 travaillaient dans le domaine des services à la personne ou à la collectivité, 22 % dans la production agricole et l’entretien des espaces naturels ou verts, 10 % dans le BTP et 9 % dans le transport logistique.

Comme les années précédentes, les salariés entrés ou renouvelés dans l’IAE en 2018 sont majoritairement des hommes (61 %). Mais la part des hommes et des femmes est très variable en fonction des métiers proposés par les structures employeuses.

L’IAE s’adressant à des personnes en difficulté, les niveaux de formation à l’embauche y sont généralement faibles : 80 % des salariés ayant signé un contrat en 2018 ont un niveau de formation inférieur au baccalauréat et 38 % inférieur au CAP.

Voir le document Dares Résultats, février 2020

Consulter le site d'INAÉ, l'association dédiée au développement de l'IAE en Nouvelle-Aquitaine