L’emploi et la formation dans les Espaces de loisirs, d’attractions et culturels

Emploi et insertion professionnelle

L’emploi et la formation dans les Espaces de loisirs, d’attractions et culturels

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La branche professionnelle des Espaces de loisirs, d’attractions et culturels (ELAC) emploie près de 50 000 salariés en emploi principal, auxquels s’ajoutent 30 000 emplois saisonniers.

Les 3 100 établissements employeurs se répartissent principalement entre les activités des parcs d’attractions et parcs à thèmes (29% des structures regroupant 55% des salariés) et les autres activités récréatives et de loisirs (58% des structures regroupant 20% des salariés). Les activités culturelles (gestion des monuments historiques et des musées) représentent 10 % des établissements et regroupent 10% des salariés.

La branche se caractérise par une dualité entre un tissu dense de structures locales (90% des structures emploient moins de 11 salariés) et quelques sites d’envergure nationale et internationale qui représentent 30% du chiffre d’affaires de la branche et rassemblent 37% des effectifs salariés.

Deux salariés sur trois en emploi principal dans la branche, soit 33 500 emplois, interviennent dans la filière opérationnelle (accueil et relations visiteurs, restauration, hôtellerie et services marchands, jeux et attractions, spectacles).

Plus de la moitié des salariés de la branche ont moins de 30 ans. Ils représentent 75% des emplois saisonniers. L’expérience saisonnière est souvent valorisée et joue le rôle de premier tremplin vers la vie professionnelle pour les jeunes.

23% des salariés ont bénéficié d’une action de formation en 2017 sur financement de l’Afdas, l’opérateur de compétences de la branche. Les salariés en CDI sont les principaux bénéficiaires des actions de formation (67% des salariés formés pour 57% de l’effectif de la branche), de même que les salariés des plus grandes structures.

La branche se distingue par des flux d’emploi conséquents (38 000 entrées ou sorties en 2015) traduisant des volumes de recrutements importants (44 000 en emploi principal ou annexe), dont près des deux tiers concernent des emplois saisonniers.

Les forts besoins d’emploi sur des métiers opérationnels, accessibles avec de moindres conditions d’expérience et de diplôme, permettent l’insertion dans l’emploi de salariés aux profils variés : majoritairement jeunes, sans formation initiale (15%) ou ayant suivi des études supérieures ne les préparant pas spécifiquement au métier exercé (60%).

Consulter le rapport de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications des ELAC