Les cadres méconnaissent les dispositifs de formation

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Les cadres méconnaissent les dispositifs de formation

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L’APEC a publié, en décembre 2019, une étude sur l’apport de la formation pour les cadres.
Les cadres interrogés mettent en avant différents apports : perfectionner des compétences, prendre du recul, appuyer une prise de poste, développer son réseau professionnel, prendre confiance en soi.

Ils sont attachés à l’aspect présentiel des formations et aiment des dynamiques d’animation innovantes (de type théâtre-forum ou jeu de rôle).
L’ancrage des formations dans la pratique est décisif. La mise en situation est essentielle pour que les cadres puissent rapidement faire le lien entre les éléments évoqués par le formateur et leur métier, et s’approprier le sujet ou les outils.

Leur retour sur le e-learning est mitigé en raison notamment de l’absence d’interactivité. De fait, le e-learning se limite à certaines thématiques, notamment aux formations obligatoires ou d’intégration dans une nouvelle entreprise.
Les cadres ne plébiscitent pas l’innovation technologique en elle-même ; ils affirment le rôle capital du contact, des échanges et de la dynamique de groupe, quitte à ce que le présentiel soit combiné avec des outils en ligne dans un dispositif mixte.

Les actions de formation relèvent quasi exclusivement de l’entreprise. Axées sur l’opérationnel et l’amélioration de la performance, elles visent moins à anticiper les besoins en compétences qu’à renforcer les compétences nécessaires à la tenue du poste.
La formation est perçue comme faisant partie intégrante du poste de cadre, en posture d’apprentissage et d’actualisation permanente.

Les dispositifs institutionnels de formation continue sont peu connus des cadres et rarement utilisés. Ils déclarent peiner à s’y retrouver. Parmi les dispositifs utilisés, l’APEC relève le bilan de compétences, la VAE et le CPF. Peu d’entre eux connaissent véritablement leurs droits en matière de formation professionnelle.

Consulter l’intégralité de l’étude