L’insertion professionnelle des apprentis varie selon le niveau de diplôme et la spécialité de formation

Emploi et insertion professionnelle

L’insertion professionnelle des apprentis varie selon le niveau de diplôme et la spécialité de formation

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Selon les dernières statistiques de la Depp, en février 2018, sept mois après leur sortie d’un centre de formation d’apprentis, 72 % des jeunes ayant suivi des études de niveau CAP à BTS avaient un emploi, soit trois points de plus qu’en 2017 et 7 points de plus qu’en 2016. Parmi eux, un peu plus de la moitié a un CDI.

Quel que soit le niveau de formation, sortir du système éducatif après avoir obtenu le diplôme préparé demeure déterminant pour l’insertion des jeunes : 76 % des sortants diplômés sont en emploi contre 59 % des jeunes sortis en année terminale d’un cursus sans obtenir le diplôme.

Près de la moitié des ex-apprentis en emploi travaillent dans l’entreprise où ils ont effectué leur apprentissage.

L’insertion professionnelle varie selon le niveau de diplôme préparé, mais aussi avec la spécialité de formation. Pour un jeune apprenti sortant de niveau CAP, le taux d’emploi va de 41 % dans la « coiffure-esthétique » à 82 % dans le « transport-manutention-magasinage ». En baccalauréat professionnel, la variabilité du taux d’emploi est de même ampleur avec 45 % d’emploi en sortant des formations « finances-comptabilité » jusqu’à 82 % pour le « génie civil-construction-bois ». En BTS, ce sont les formations « génie civil-construction-bois », « énergie, chimie, métallurgie » et « services aux personnes (santé-social) qui offrent les meilleurs débouchés (environ 87 %).

La Depp indique que le sentiment d’une orientation pleinement choisie peut conditionner la réussite dans l’insertion professionnelle. Lorsque les jeunes déclarent, a posteriori, que l’orientation suivie correspondait à ce qu’ils voulaient faire, leur taux d’emploi est plus élevé.

Consulter la Note d’information de la Depp (n° 19.11 – avril 2019) 

En Nouvelle-Aquitaine, les résultats de l'enquête d'insertion dans la vie active (IPA) 2018 indiquent que pour l’ensemble des sortants des formations de niveau V à III par apprentissage, le taux d’emploi sept mois après la sortie était de 70 %.

Les sortants de CAP connaissent une moins bonne insertion que les sortants de bac professionnel, brevet professionnel ou BTS. Le taux d’emploi diffèrait également selon les spécialités. Il passe de 53 % pour les spécialités coiffure, esthétique, soins à 80 % pour les spécialités de l’électricité et de l’électronique et 81 % pour celles du transport, manutention, magasinage. Les spécialités du génie civil, construction et bois, des services aux personnes, de l’alimentation et de l’agroalimentaire, de la mécanique et structures métalliques présentaient également des taux d’emploi élevés.

Le taux d’emploi des jeunes varie aussi selon le département : en février 2018, il passait de 65 % dans la Creuse et les Landes à 75 % dans les Pyrénées-Atlantiques et 76 % dans la Vienne.