Les réponses des États membres pour renforcer les compétences

Emploi et insertion professionnelle

Les réponses des États membres pour renforcer les compétences

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En 2017, 15,7 % des jeunes Européens peu qualifiés âgés de 15 à 29 ans ne travaillaient pas et ne suivaient pas d’études ni de formation (NEET). Au cours de la même année, le taux de chômage des adultes peu qualifiés en âge de travailler s’élevait à 13,9 % dans l’UE-28 (4,2 % pour leurs homologues hautement qualifiés).

C’est sur ce constat que débute la nouvelle note d’information du Cédéfop consacrée aux actions et politiques européennes pour faire rester les jeunes et les adultes peu qualifiés aux études et au travail.
Le Cedefop présente les réponses des Etats membres pour lutter contre les faibles niveaux de compétences et de qualifications et contre l’abandon précoce de l’éducation et de la formation.

Les politiques dans l’ensemble de l’Europe se concentrent de plus en plus sur la prévention et l’intervention précoce, allant du suivi des jeunes à risque à l’offre aux personnes peu qualifiées de services de conseil et différentes mesures de renforcement des compétences, en particulier des formations aux compétences de base.

Le Cedefop présente différentes mesures déployées par l’Union européenne et notamment la garantie pour la jeunesse qui aide les pays de l’Union européenne à assurer que tous «les jeunes de moins de 25 ans se voient proposer un emploi de qualité, une formation continue, un apprentissage ou un stage, dans les quatre mois qui suivent leur sortie de l’enseignement formel ou la perte de leur emploi». 
Ou encore l’initiative parcours de renforcement des compétences conçue pour aider les adultes peu qualifiés. 

Si les adultes peuvent présenter des lacunes spécifiques, beaucoup d’entre eux possèdent des compétences identifiables, notamment des compétences professionnelles acquises au travail.
Pour le Cedefop, les mesures d’aide doivent se baser sur ces acquis, ce qui requiert une évaluation de leurs compétences et connaissances déjà existantes, et une approche adaptée à leur situation individuelle.
Beaucoup d’États membres ont aujourd’hui des modalités de validation d’apprentissage non formel et informel qui donnent aux citoyens la possibilité de voir leurs compétences évaluées et reconnues en tant que qualification complète ou partielle.

Consulter la note du Cedefop