Une étude de l’Unédic sur les transitions entre le CSP et l’ARE

Emploi et insertion professionnelle

Une étude de l’Unédic sur les transitions entre le CSP et l’ARE

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Les salariés licenciés pour motif économique dans les entreprises de moins de 1 000 salariés, et les entreprises en redressement ou liquidation judiciaire quelle que soit leur taille, peuvent bénéficier d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

En vigueur jusqu’au 30 juin 2019, ce dispositif permet de percevoir pendant 12 mois une allocation de sécurisation professionnelle, plus élevée que l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), et de bénéficier d’un accompagnement renforcé.

À l’issue d’un CSP, les adhérents à ce dispositif qui sont toujours à la recherche d’un emploi, et se réinscrivent à Pôle emploi, peuvent bénéficier de leurs droits restants à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).

Selon une étude de l’Unédic, parmi les 100 000 bénéficiaires entrés en CSP entre juin 2015 et mai 2016, près des deux-tiers se sont inscrits à Pôle emploi à son issue. Dans 9 cas sur 10, ils ont perçu l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ou l’allocation de solidarité spécifique (ASS).

Par rapport aux bénéficiaires du CSP qui ne s’inscrivent pas à Pôle emploi à leur sortie du dispositif, et dont une grande partie a retrouvé un emploi, les personnes qui poursuivent leur parcours à Pôle emploi sont plus souvent des femmes, des personnes de 50 ans ou plus, ainsi que des personnes moins diplômées.

Consulter l’étude de l’Unédic