Etude Céreq sur la mobilité des étudiants à l’étranger

Orientation et parcours

Etude Céreq sur la mobilité des étudiants à l’étranger

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16% de jeunes français diplômés du supérieur ont effectué, à l’étranger, une période d’études ou de formation liée à cet enseignement, d’une durée minimale de trois mois et/ou ayant permis l’obtention de 15 crédits ECTS. C’est un des enseignements présentés dans une récente étude publiée par le Céreq.

Si ce taux est proche de l’objectif de 20 % fixé au niveau européen, il cache néanmoins une situation plus modérée avec un accès encore inégal à la mobilité entre les jeunes diplômés du supérieur et ceux issus de l’enseignement professionnel ou de l’apprentissage.

D’après les résultats de l’enquête 2016 auprès de la Génération 2013, en France, entre 3 % et 4 % des jeunes diplômés de l’enseignement secondaire professionnel ont effectué un séjour à l’étranger d’au moins deux semaines lié à cet enseignement.

Plus le niveau de diplôme augmente, plus les jeunes déclarent être partis à l’étranger pendant leurs études. Les non-diplômés, c’est-à-dire les jeunes sans diplôme ou ayant uniquement le brevet des collèges, et les diplômés de CAP-BEP sont les moins nombreux à avoir effectué des séjours à l’étranger (respectivement 23 % et 24 %).

Pour un même niveau d’études, l’inégal accès aux expériences à l’étranger pendant la scolarité s’explique par des différences liées aux formations. Les ingénieurs et les diplômés d’école de commerce, pour lesquels la mobilité internationale est partie intégrante du cursus, sont ainsi les plus concernés par les séjours à l’étranger (86 %).

34% des séjours à l'étrangers des jeunes de la génération 2013 correspondent à des périodes d'études ou de stages Les expériences de mobilité sont plus ou moins longues et, seuls 13 % des séjours durent plus de six mois.

Consulter l'étude